mardi 6 octobre 2015

Ironman de Vichy



Dimanche 30 Août : 

Après s'être mesurés les années passées à la distance Half-Ironman, Dassdass et le Fatcat ont décidé cette année d'affronter la distance mythique du triathlon à Vichy. Au programme de ce dimanche donc 3,8km de natation, 180km de vélo et un marathon pour finir. Benjamin nous raconte sa journée :

"Il est un peu moins de 7h lorsque je retrouve Nicolas Gallon sur la ligne de départ. Nous serons donc deux ITAriens à affronter le mythique Ironman sur les terres vichyssoises. Le nombre de concurrents a doublé cette année en raison du nouveau label, et le niveau s'en ressent car une qualification pour Hawaï est en jeu pour certains athlètes.



Le départ est donné dans une eau agréable. Je prends vite les devants mais ne préfère pas suivre l'allure élevé du groupe de tête. Je vais donc rester dans le groupe de contre durant l'ensemble des 4 km de natation, ce qui va me permettre de maintenir une bonne allure tout en m'économisant pour la suite. A la sortie à l'australienne, je n'ai pas le sentiment d'avoir forcé et pourtant je suis dans mon temps réalisé l'année dernière sur l'half, ce qui est de très bon augure. La seconde boucle s'effectue sans encombre, et je sors de la natation en 56 minutes, soit seulement 4 minutes derrière le temps des premiers professionnels, ce sera la grande satisfaction de la journée.



Après une rapide transition, j'enfourche ma machine pour me lancer sur le parcours vélo. A la différence des années passées, l'organisation avait décidé pour la première fois d'inverser le sens du circuit. Choix qui s'avérera préjudiciable pour les concurrents puisque les temps vélo vont être beaucoup moins bons que les années passés et que les organismes seront bien plus entamés à l'entame du marathon. En effet, le parcours est désormais en faux plat montant dans toute la plaine, et toute cette partie découverte du parcours se réalise désormais soit vent de face, soit vent de 3/4 face. Les premiers hectomètres sont difficiles après les 4 kms de natation, les jambes sont engourdies et je décide donc de laisser filer les quelques concurrents qui commencent leur remontée. La 3ème féminine au scratch est à mes côtés, je prends conscience du bon point de repère qu'elle représente, et décide de la garder en ligne de mire, ce qui va me permettre de réaliser le premier tour en 2H30. Malheureusement, le vent se lève lors du deuxième tour, rendant la course plus difficile encore qu'elle ne l'est déjà. Il faut donc tenter de s'économiser tout en gardant une allure acceptable, ce qui rend la seconde boucle particulièrement difficile à gérer. Je pose le vélo après 5h20 de vélo, entamé par ce second tour très venteux.



Le dernier effort s'amorce, à savoir les 42 kms de course à pied. Les organismes vont être mis à rude épreuve durant ce marathon car la température atteindra 37°c à l'ombre en ce dimanche caniculaire. Le premier tour se passe sans encombre, le public est au rendez-vous, et chaque passage sur la ligne d'arrivée est un intense moment d'émotion. Les tours vont s'enchaîner, toute la difficulté est due à la chaleur accablante car il faut beaucoup s'hydrater et l'estomac subit les méfaits de cette surhydratation. L'allure s'amenuise au fil des kilomètres, mais le dernier tour arrive enfin. Bien que la tentation de marcher soit immense, la ligne d'arrivée qui s'approche redonne de l'envie et du courage, et les derniers mètres partagés en compagnie d'Eva sont merveilleux. Un dernier passage sur le pont qui semble être une montagne, puis le fameux tapis rouge apparaît sous mes yeux. Les amis, la famille, Eva m'attendent près de l'arrivée pour fêter cet exploit. Je franchis la ligne d'arrivée après 10h18 d'effort, avec un marathon en moins de 4h mais surtout avec le sentiment d'avoir réalisé un rêve qui me tenait à coeur. Je termine 3ème de ma catégorie, à seulement 4 minutes du premier qui aura la chance de s'envoler pour les championnats du monde à Hawaii. Mais comme l'a dit le speaker, un podium sur Ironman à 24 ans, et ce quelque soit la place, restera à jamais gravé dans ma mémoire de sportif.



Je suis satisfait de cette performance, car à mon âge, le manque de maturité physique se fait ressentir sur des efforts si longs, surtout pour un premier Ironman. Ma préparation avait en plus était écourtée en raison de ma dernière année d'étude, puisque je n'ai pu reprendre le vélo et la natation que le 18 juin. Avec à peine un peu plus de 2000 kms de vélo au compteur fin août, je ne pouvais pas espérer faire un marathon aussi rapide que je le voulais, surtout avec cette chaleur. Concernant le parcours, je suis un peu déçu de la décision l'organisation de réaliser le vélo en sens inverse, car sans cela, le temps de 10h était largement atteignable. Il faudrait peut-être repenser cela, car cela transforme désormais l'Ironman de Vichy en une course ni rapide, ni suffisamment difficile pour faire la différence entre les concurrents lors du vélo.



Mais ce que je retiendrai avant tout de cet Ironman, c'est l'intense moment d'émotion qu'il représente. Car le bonheur de trouver mes amis, ma famille, et surtout Eva tout au long de cette journée m'a fait prendre conscience que le plus important dans le sport, ce n'est pas la performance, mais l'émotion partagée qu'il véhicule. Je tiens donc à remercier tous ceux qui ont été présents sur l'ensemble de cette journée, vous avez fait de cet Ironman le plus beau des moments, et je vous en suis très reconnaissant. Bien évidemment, je tiens surtout à remercier Eva de tout mon coeur car elle a été mon plus grand soutien dans cette préparation, et c'est bien elle qui m'a permis d'accomplir l'un de mes rêves. Pour les années futures, je vais plutôt m'orienter sur des distances half, car la dose d'entraînement que mes études me permettent d'accomplir font que je peux à l'heure actuelle réaliser de biens meilleures performances sur des distances plus courtes. Mais je reviendrai dans quelques années chercher ce graal du triathlète qu'est la qualification pour les championnats du monde à Hawaii."

Nous avons donc deux nouveaux Ironman dans la section, Nico termine en 10h45. Un énorme bravo à eux. 
FeH




jeudi 13 août 2015

Triathlon de l'Alpe d'Huez

Samedi 1er Aout :

Dassdass et Eva se sont rendus au célèbre Triathlon de l'Alpe d'Huez, pour participer à l'épreuve courte distance. Benjamin à choisi cette épreuve pour se tester dans le cadre de sa préparation à l'ironman de Vichy. Eva participe là à son premier CD. La menace nous raconte leur journée :

"En ce beau matin estival... Non, il doit y avoir erreur. Parce qu'au moment de poser les chaussures dans le parc, il pleut des trombes d'eau et un épais brouillard nous empêche de voir dix mètres plus loin. Le dicton du jour était donc le suivant : nageons mouillés, pédalons mouillés, courrons mouillés.


Une fois arrivés au Lac du Verney, les speakers annoncent une eau à 15 degrés. A la différence de bon nombre de triathlons, à L'Alpe-d'Huez, ce n'est pas combi autorisée mais combi obligatoire. Je tente de me placer en première ligne, n'ayant malgré tout pas le courage de bon nombre de triathlètes qui s'échauffent. Eva se place sur les cailloux afin d'éviter la mêlée, car c'est 1300 concurrents qui sont venus barboter dans cette eau glaciale. Le départ est donné, et ma réticence à l'échauffement me coûte cher puisque le sprint pour se dégager de la masse me met les bras en feu et m'asphyxie immédiatement. Je finis par prendre un rythme, mais réalise une natation en demi-teinte. Vava s'en sort très bien pour son premier triathlon courte distance, elle qui redoutait cette première épreuve.

J'enfourche mon vélo pour parcourir les 15 Kms de plat qui nous mènent à Bourg-d'Oisans. Je suis alors surpris de voir un groupe se former devant moi, et décide de les laisser partir, persuadé que le carton les guette. Je parcours donc seul cette portion, et en bas de L'Alpe, Seb Moreau me rattrape. Je me retourne, et vois derrière lui un peloton de 50 coureurs qui sont revenus sur moi. J'apprendrai à l'issue de la course que sur ce triathlon, les arbitres estimaient que les 1300 coureurs ne pouvaient pas correctement respecter le règlement et n'ont donc mis aucun carton. A méditer pour l'année prochaine. Eva, qui est sortie dans la masse en natation, commence sa remontée fantastique à vélo, dépassant les groupes un à un.

Je réalise une bonne montée de L'Alpe, en un temps de 54 minutes, et pose le vélo avec de bonnes sensations. Derrière, Eva poursuit son effort, dans ce terrain montagneux qu'elle affectionne tout particulièrement, mais un incident mécanique l'empêchera d'arriver au parc à vélo 4 Kms avant le sommet. Elle sera rapatriée par une voiture de journalistes allemands gourmands de cacahuètes.


Je me lance sur le parcours en course à pied qui est fantastique. On court en montagne, mais le terrain reste rapide. Je croise Seb Moreau qui me devance de 2 minutes, on s'encourage, et sur ce parcours accidenté, je gagne encore quelques places.


A l'arrivée, je termine à une 53ème place plus que satisfaisante, au regard du plateau international de la course. J'ai le plaisir d'échanger quelques mots en espagnol avec Marcel Zamora sur sa préparation pour Embrun, lui qui termine 9ème, avant de partir au plus vite me réchauffer dans le camion de Seb et Jéjé que nous remercions beaucoup. Un bon mois après avoir commencé ma préparation, je ne m'étais jamais senti aussi bien en triathlon. Mais c'est surtout le parcours qui nous a laissé rêveurs Eva et moi, car c'est vraiment le plus beau triathlon auquel nous avons pu participer jusque-là. Même si elle est restée sur sa fin, Eva continue de découvrir ce sport qu'elle apprécie de plus en plus. Il ne lui reste plus qu'à travailler sa natation. C'est Frédéric Belaubre, 5ème aux Jeux Olympiques à Athènes, qui a dominé la course de bout en bout." 


Bravo à eux deux. C'est vraiment dommage pour Vava qui allait signer une belle perf pour sa première. Benjamin confirme que même avec une préparation courte vis a vis des meilleurs, il peut prétendre à de très beaux résultats sur les disciplines enchaînées! Prochaine étape fin Août!
FeH


lundi 3 août 2015

La 6000 D

Samedi 25 Juillet :

Après le déconvenue de la MaxiRace, Etienne à choisi de s'inscrire à la 6000D, épreuve bien connue dans le paysage du trail en France. Le parcours annonce 63km pour 4000m de D+. Il est assez simple à retenir : en gros 30km de montée enchainés à 30km de descente. Lejeune raconte :

"Le départ est donné avec 20minutes de retard, à 6h20, dans le centre d'Aime, samedi matin. Le retard est du aux orages qui se sont abattus sur la montagne toute la nuit. Ils ont fait disjoncter les cabines qui montent au Glacier. Au moment du départ l'organisation ne sait pas si la montée du glacier sera possible. Nous seront informés durant la course de l'option retenue. Celà laisse du suspens, mais on ne contrôle pas la météo, et sans cabines, pas de secours ni de ravito possible à 3000m d'altitude.

Je vais partir volontairement un peu vite pour me replacer et éviter de bouchonner au premier rétrécissement (mauvais souvenir des "gros" trail précédents). Après 4km de plat la première bosse arrive. En fait ce n'est pas vraiment une bosse, mais plutôt un faux plat sur chemin large bien roulant. Du coup j'explose. Au moins je serais premier dans un truc aujourd'hui : celui qui décide de marcher.... Toutes les places gagnées depuis le départ sont perdues. Tant pis, au moins je ne suis pas dans les embouteillages. Après avoir repris mes esprits je reprend ma marche en avant, et grapille doucement place après place.

Au kilomètre 15, on remonte la piste olympique de bobsleigh. C'est du béton, mais c'est marrant. Au sommet comme dans les villages traversés précédement il y a une grosse ambiance. Un peu plus loin on attaque droit dans les pistes pour gravir les 500m de dénivelé restants avant le premier ravito, km19.

Ensuite direction la roche de Mio, notre parcours rejoint le trail des lacs (27km). On se retrouve dans la masse, ça double à droite, à gauche. On ne sait pas qui fait quoi. Au sommet de la roche de Mio, il fait bien frais. Mais la foule venue nous encourager réchauffe le cœur. Sur les 300 derniers mètres d'ascension on se croirait dans un col pendant le tour de France.

Après une petite descente pour se dégourdir les jambes, et un ravito pour refaire le plein, se dresse devant nous LE gros morceau de la journée : la montée du glacier. 3km pour 500m D+. Les derniers 500m sont terribles, droit dans les cailloux, l'altitude et la pente rend l'avancée de chacun compliquée. Une longue file de coureur se forme. Au sommet, avec la chaleur qu'il a fait depuis un moment, pas un seul centimètre de neige pour nous accueillir... Ça facilitera les choses!

Maintenant plus qu'a dérouler jusqu'en bas. Il reste tout de même une petite bosse, qui passera comme une lettre à la poste. Bien entendu je vais plus ou moins serrer le moteur au 50ieme. Mais bon ce n'est pas grave, vu la préparation je m'en doutais. Je pensais même que ça arriverait avant.

Mon frère me récupère à 7km de l'arrivée. J'en ai marre, la fin est interminable (succession de bosses courtes et descentes courtes). Je vais perdre plus de 70 places en 15km. La base. J'arrive finalement à Aime. Un petit détour sadique dans le village, il y a du monde pour nous encourager.

Pour les chiffres, je franchi la ligne en 9h34, à la 385ieme place. La montre indique 65.2km, pour 3500D+ (et 3500D- qui pique les quadri). J'ai mal, très mal aux cuisses. mais je suis content. Quel idiot, je viens de courir 63km pour aller à un glacier sans neige, alors que pour l'occasion les remontées
mécaniques pour y accéder étaient gratuites....mais j'ai le sourire et je suis heureux.

J'ai passé une super journée en montagne. Le temps était top, la canicule des jours précédents avait laissé la place à une température idéale (enfin les spectateurs à 3000m avaient un bonnet...). L'organisation est bien rodée. Les bénévoles sont vraiment géniaux, toujours avec un mot gentil, et même avec un verre de rouge au km35pour ceux qui le souhaitaient. Le public est présent à tous les points stratégiques et aux ravito, du coup l'ambiance est au agréable. C'est une course à faire (et à refaire...)

FeH"

mercredi 29 juillet 2015

Altitude challenge Triathlon

Dimanche 19 Juillet

De nombreux membres de la section se sont rendus, comme 250 autres athlètes, à la Tour d'Auvergne, pour participer aux différentes épreuves proposées. Un duathlon, un triathlon S et un triathlon M. Malgré les craintes, la météo sera finalement clémente avec les triathlètes.

Sur le duathlon, une première boucle de 2.5km est à courrir, suivie d'une boucle vallonnée de 24km à vélo, et enfin 5km à pied, sur chemins. William, à court de sensations, finira deuxième. Derrière on retrouve Fred Vernet, La Guite, Thomas, Mathiaz et Clément.

Sur le triathlon Sancy, la première boucle à pied est remplacée par 700m de natation. Le reste est identique. Frédéric finira l'épreuve en 1h31mn, Cyril mettra 1h41 pour sa reprise en triathlon.

Le triathlon Montagne propose lui des distances doublées par rapport au S. Benjamin, en pleine préparation de l'ironman de Vichy, et après une grosse semaine d'entrainement, ira chercher un beau podium, derrière deux purs spécialistes. Ywane finira en 2h55. Sandy quant à elle montera sur la deuxième marche du podium! Jean-Marc finira en 3h29.

Les membres auront une nouvelle fois pris beaucoup de plaisir à se rassembler, et reviennent avec 3 nouveaux podium pour la section!
Bravo à tous.

Les classements : 

Duathlon :
Wiwi : 2ieme
Fred Vernet : 4eme
La Guite : 9eme
Thomas : 19eme
Mathiaz : 24eme
Clément : 25eme

Tri Sancy
Fred : 25eme
Cyril : 47eme

Tri Montagne
Benjamin : 3eme
Ywane : 21eme
Sandy : 2eme fille
Jean-Marc 68eme

lundi 27 juillet 2015

IronMan de Nice

Dimanche 28 Juin :

William, pour répondre à son besoin annuel d'Ironman, s'est inscrit cette année à Nice. Après une mononucléose et une préparation par conséquent limitée, il nous raconte :

"Vendredi 26 juin, ça y est c'est le grand départ pour Nice. Et oui, après avoir raté l'inscription l'année dernière je serais enfin au départ du célèbre Ironman de Nice. La Clio chargée il faut déjà passer les 7h de route plein soleil avant d'affronter la longue journée prévue dimanche. Avec la belle famille nous avons  prévu de passer les 4 jours dans un sympathique petit camping au-dessus de Nice. L'accueil est sympa, au moins si jamais la journée n'est pas terrible dimanche les 3 autres jours de vacances seront agréable :)

Bon, trêve de plaisanterie à l'origine je me suis pas inscrits ici pour faire du tourisme. Mais voilà avec une préparation proche du néant et des sensations plus que moyennes, les objectifs sont revus à la baisse. D'un temps inférieure à 9h15 (histoire de la mettre au père Moreau ;)) et une qualif pour le championnat du monde, mon souhait sera de finir sans trop de casse et si ça va pas trop vite devant pourquoi pas une qualif miraculeuse si j'approche les 9h45. D'autant plus que les résultats des courses de prépa ne sont pas si catastrophiques que ça.
Nous voilà dimanche, comme d'habitude la nuit à été courte, 4h du mat le réveil sonne, tout le monde debout (en plus les jeunes on eu la bonne idée de fêter leur bac la veille au soir...).
Tout est prêt, y a plus qu'à aller se mettre sur la plage pour pour faire trempette à 6h30 du mat. Bon 2800 pelots pour aller barboter ça fait du monde mais à ma grande surprise pas trop de soucis pour bien se placer dans les sas. Je vise un temps de 1h05-10 en natation, au vue de ma prépa quasi inexistante dans cette disciple. Donc en toute logique je me met dans le sas moins de 1h02... 

Attention top départ, comme toujours ça part au sprint comme pour un tri S. C'est le bouillon et en 400m je me fait arracher deux fois mes lunettes. Bon jusque-là rien d'anormal sauf que rapidement je me rend compte que j'ai mis de la crème anti frottement partout sauf dans le cou... 3,8kms à me limer dans l'eau salé, la journée commence bien tient.  Enfin sortie de la machine à laver, j'ai l'impression de ne pas avoir nager du tout et malgré tout, le temps d'une 1h06 me satisfait largement.

Environ 280eme, je m'élance pour la partie vélo que je ne connais pas. Selon ce qu'on m'a dit c'est magnifique et ça devrait me convenir. Dès le départ je sens que les jambes sont pas si mauvaises, rassuré je me cale à mon rythme et commence ma remontée. Je suis dans un bon jour. Au kilomètre 110 me voilà environ 60ème... On commence à redescendre après avoir gravi quelques cols. Puis soudain je sens que je chasse un peu de l'arrière dans un virage et manque le tout droit dans le suivant... Boyau à plat (non non boyau neuf de deux semaines, je sais ce que vous pensez...). Réparation perte de pression puis deuxième réparation puis la bombe pète (ce qui doit arriver à peu près une fois tout les 30 ans), la poisse. 

Je pense dans un premier temps que la course s'arrête l pour moi mais les 3-4 bars que je viens de réussir à mettre tiennent. Retour au parc un peu comme je peux en essayant de ne pas déjanter dans un virage, il manquerai plus que ça. Fin du vélo avec  temps de plus de 5h30, loin de ce que j'espérais évidemment. Bon ben ça y est j'ai du perdre quasiment toutes les places que j'avais remonté, je ne suis plus dans la course. Place au marathon, qui s'annonce assez difficile avec ses 4 aller-retour sur la promenade des anglais. D'une part il doit faire 35 degrés à l'ombre, et y a pas d'ombre... Et surtout pendant qu'on crève de chaud à courir, la plage et remplie de touristse qui profitent de la méditerranée pour se rafraîchir. N'étant plus dans le coup je me dis que je m'accorderai peut être un ou deux plongeons pour profiter une deuxième fois de la mer aujourd'hui. 

Objectif, voire la ligne d'arrivée. En fait je pars sur un bon rythme, plus pour en finir rapidement que pour faire un temps. Mais peu après le semi, surprise!!! Grande découverte! Mon polar affiche moins de 10 km/h, je ne savais pas qu'il ne pouvait afficher qu'un chiffre. La fin du marathon est très difficile, heureusement que le fan club est là, et merci à ma chouffette d'avoir couru un bout avec moi (pour une fois c'est elle qui m'attend :p). Ce qui donne plus de 3h40 de trottinage environ.

Enfin voilà la ligne d'arrivée libératrice. Finisher ! Même si la performance n'est pas au rendez-vous ça fait super plaisir. Et puis ça fait 5 Ironman terminés sur 5 participations, c'est déjà pas si mal :D
Pas de surprise, un Ironman c'est dur. Un Ironman sans prépa c'est très dur et en plus c'est plus long.
Résultats 179eme en 10h31 ou un truc du genre.

Nice c'est à faire. Organisation au top pour 2800 athlètes il faut bien le reconnaître. Même si ça ne vaux pas un bon vieux embrunman niveau parcours et niveau ambiance ;)
Merci à tous pour votre soutien. Mention spécial à la famille Paulet qui m'a accompagné pour ce périple."

Un immense bravo à lui. Il signe encore un bon résultat, surtout en ayant roulé "a plat"une bonne partie du vélo. 
Beaucoup de triathlètes aimeraient finir un Ironman, qui plus est en 10h30!
Maintenant place à quelques vacances méritées pour Wiwi!

samedi 18 juillet 2015

MB Race

Samedi 4 Juillet:

Cette année, Cyril s'est fixé comme gros objectif de venir à bout de la MB Race. Le format de la course est un peu particulier, car les coureurs partent et ont la possibilité d'être finisher sur plusieurs distances. Bien-sur l'objectif de Cyril et de faire le parcours complet, soit 140km, pour 7000m de dénivelé positif. Un peu plus de 1000 Vttistes ont pris le départ. C'est seulement la sixième édition de cette épreuve, mais qui a reçue le label de "course la plus difficile du monde" dès la première année, car seulement 1 concurrent était venu à bout des 140km... Dédé s’était donc lancé un sacré défi, qu'il nous raconte :


"Nous sommes partis en famille deux semaines dans les Alpes (Samoëns) et en même temps pour accomplir l'un de mes gros objectifs de l’année, être finisher de la MB Race (140km pour 7000 mètres de D+). Le rendez-vous est donné le samedi 4 juillet à Combloux, à 6h du matin.
J'arrive là-bas pour 5h30, il y a déjà beaucoup de monde, tant pis pour moi je vais partir dans la deuxième moitié (un peu plus de 1000 partants).

Le coup de pétard retenti et c'est partis pour une grosse journée de VTT alpestre sous une grosse chaleur!!!!
Les 14 premiers kilomètre sont plutôt roulants avec une petite bosse au milieu pour étirer un peu tout ce monde jusqu'au 1er ravito. Je ne m'arrête pas et file vers la 1ere grosse difficulté de la journée, la montée du "Col du Jaillet" (12km d'ascension, altitude 1770M). Je gère bien et bois beaucoup depuis le début de la course. Une fois au sommet le parcours bascule sur La Gietaz pour un second ravito. Une descente sans grosses difficultés mais toujours ponctuée de quelques bonnes racines.
Je prends le temps de bien m'alimenter (le saucisson local est top!!!) sur le ravito car mon frère est là pour me suivre, je remplis les 3 litres du camel, déjà vide après seulement de 35km...

Allez hop je repars pour une petite bosse de 3km dans les bois avec une pente moyenne de 13% puis une petite descente technique toujours en sous bois pour rejoindre la 2éme grosse difficulté : la montée de la "Tète de Toraz" (11km d'ascension et un sommet culminant à 1930m).
La côte est interminable. Les 3/4 se feront en plein soleil. J'attrape un premier coup de chaud heureusement que l'organisation a mis beaucoup de points d'eau supplémentaires sur le parcours pour se rafraichir), je m'arrose de nombreuses fois, et ça repart. Le final de l'ascension se fait quasi en portage car il y a des gros raidars de 30% en plein cagnard!
Enfin au sommet je m'asperge encore!!! J'entame ensuite une longue descente de 15km roulante et rapide avec quelques passagse sur des pistes de DH local : le top! 

En arrivant au km70 à Combloux se présente un nouveau ravito et le passage de la 1ére barrière horaire pour continuer sur le 100km. Je m'alimente encore et encore et toujours avec ce saucisson (ainsi que mes petit pain jambon kiri, dédicace à Wiwi) puis repart en direction de "Le Bettex" par une bosse assez roulante (enfin!) qui passe par le "plateau de la croix" km82. Que ça fait du bien d'avoir un peu de roulant.

Après le ravito du Bettex il y a une très grosse ascension en direction du Mont Joux qui pointe à 1958m. La montée dure 6km, avec une pente moyenne à 12%. Elle me semble interminable avec la chaleur et le manque d'air, ce qui me feras prendre un deuxième gros coup de chaleur (2 concurrents sont au sommet avec des couvertures de survie et les secours. Je ne suis pas loin d'être comme eux, encore merci les sources fraiches des alpes). Je mets pas mal de temps pour récupérer et je finis par basculer vers la dernière porte horaire à Megève. La descente est ultra-cassante, avec beaucoup de grosses racines (typé Transvésubienne pour les connaisseurs...). Il ne faut pas trop s'emballer et rester lucide mais ça passe malgré quelques belles frayeurs. Enfin j'arrive a Megève pour le 100km, je décide de m'arrêter là, aillant peur de la chaleur sur les 40 dernier km.

Je termine le 100km et ses quelques 5103 mètres de positifs à la 111 place, un peu déçu de ne pas pouvoir allez jusqu'au bout, due à la chaleur, car physiquement, je pense que c'était jouable.

Bref, une super expérience avec une super organisation, qui a su s'adapter aux conditions climatiques. Il y avait énormément de bénévoles sur le bord des chemins.
Je reviendrai pour enfin finir!!!! "

Un immense bravo à lui, car il fallait être sacrement motivé pour partir affronter cette belle épreuve. Cela à représenté de longs mois de préparation sérieuse pour notre Dédé.
Au final le vainqueur passera plus de 9h sur son VTT, et il n'y aura que 137 Finisher su les 140km...

mercredi 15 juillet 2015

Xterra France

Dimanche 5 Juillet

Comme chaque année maintenant depuis 4 ans, des membres de la section sont partis représenter le couleurs du club dans les Vosges, à l'occasion du Xterra France. Thomas, Ywane, Sandy et Fred étaient inscrits sur le format "découverte", Jean-Marc, quant à lui était inscrits sur le grand parcours.
Tout ce petit monde est arrivé à Xonrupt Vendredi, rejoints là bas par Etienne.


Le samedi, en partant faire une sortie déblocage VTT, Ywane sera auteur d'une belle cabriole, et d'une belle frayeur, en signant un magnifique plongeon dans un fossé. Il rentrera rapidement faire un état des lieux des dégâts. Plus de peur que de mal, ouf! Sandy Thomas et Wiwi ont parcourus une vingtaine de kilomètres.
La veille Fred et Jean-Marc ont effectué une reconnaissance du parcours VTT, cette année il se fera dans le sens inverse des années précédentes. Avec les températures des jours précédents, le tracé est globalement très sec, et plus roulant que les années passées.
Le samedi après-midi sera consacré à rien si ce n'est profiter du lac pour se rafraîchir. Et oui, même dans les Vosges il peut faire très chaud!

Dimanche matin place au Xterra Découverte. Le coup d'envoi de la mêlée générale sur 500m est donné à 8h. Fred sortira en tête des membres de la section, autour de la 200ieme place. Les autres suivront rapidement derrière.
Au départ VTT Thomas, auteur d'un beau plaquage sur un autre concurrent, montre qui est le patron.
A la fin du VTT les positions ont un peu changées, Ywane a signé une belle remontée, malgré les bouchons. Fred arrive pas loin derrière, suivi de Thomas et Sandy.

Ils partent tous motivés a bloc pour les 5km de trail. Ywane signe le 8ieme temps sur cette portion!

A l'arrivée ils sont tous très heureux d'en finir, et prêts à aller encourager Jean-Marc, dont le départ est donné à 14h, en plein cagnard....

Après quelques difficultés en natation, il va faire une superbe remontée sur le premier tour vélo. Sur le deuxième il va commencer à subir la chaleur. Il bouclera les 44km de VTT en 3h25.
Les 10km trail seront difficiles, mais il franchira la ligne d'arrivée et aura sa médaille de FINISHER!
Il nous glissera à l'arrivée "c'est une bêtise de le faire sans entraînement..."
Après avoir récupéré, tous le groupe clos ce beau week-end dans un restaurant de Gerardmer, dans une belle ambiance, chacun étant fière de ce qu'il a accompli.

Les classements :
Xterra découverte :
Ywane 40ieme en 2h02
Fred 109ieme en 2h13
Thomas 301ieme en 2h32
Sandy 358ieme en 2h37 (29eme fille)

Xterra France :
Jean-Marc : 592ieme en 5h40

Un grand bravo à eux!!